Archives par mot-clé : Social War
[Italie] La solidarité, c’est l’attaque !
Lu sur le blog Sans Attendre Demain.
Italie – Grèce : Face à la répression à Turin, Trente et Rovereto, la solidarité c’est l’attaque [7-21 février 2019]
[Ci-dessous une liste des manifs offensives et attaques réalisées en solidarité non seulement avec les compagnon-ne-s de Turin en proie à la répression (Pour leur écrire : Rizzo Antonio, Salvato Lorenzo, Ruggeri Silvia, Volpacchio Giada, Blasi Niccolò, De Salvatore Giuseppe – C.C. Lorusso e Cutugno, Via Maria Adelaide Aglietta, 35 10149 – Torino, Italie), mais aussi avec celles et ceux de Trente et de Rovereto arrêté.e.s le 19 février 2019, accusé.e.s de divers attaques incendiaires.]
Milan, 21 février : attaque d’une banque en solidarité
Cette nuit [du 20 au 21.02], nous avons attaqué la banque Intesa san paolo di Viale Umbria à Milan. Nous avons détruit toutes les vitres et le distributeur de billets au marteau.
Liberté pour les compagnon.ne.s de Turin !
Liberté pour les compagnon.ne.s de Trente et de Rovereto !
[Traduit par Sans Attendre]
Pinerolo, 21 février : Attaque en solidarité avec les anarchistes arrêté.e.s
Cette nuit [entre le 20 et le 21.02.2019], nous avons attaqué le bureau de poste de Pinerolo, solidaires et complices avec les anarchistes arrêtés à Turin et dans le Trentin, et avec les compagnons arrêtés pour les événements de Florence et pour l’opération Scripta manent. SALVINI BOIA – L’ASILO EST PARTOUT »
Milan, 15 février : Action en solidarité avec les compagnons de Turin
Hier dans la nuit, nous avons brisé à coups de marteaux le DAB et les vitrines de la banque Intesa-San Paolode Via Meda. Sur la porte, le tag : « Liberté pour les compagnons arrêtés à Turin ».
On a choisi Intesa-San Paolo parce que c’est l’un des plus importants responsables de la gentrification du quartier Aurora [à prox. de l’Asilo à Turin], responsable par conséquent de l’expulsion de l’Asilo et, d’une certaine façon, de l’arrestation des compagnons.
Liberté pour tous, liberté pour toutes
Venise, 12 février : attaque d’un DAB
Dans la matinée du mardi 12 février, selon toute probabilité, quelques bourgeois ou touristes se seront retrouvés déconcertés et indignés de ne pas pouvoir retirer à l’Unicredit de San Pantalon à Venise, «Le terroriste, c’est l’État! Solidarité avec les arrêté*e*s de Turin! » Les forces du M.A.L. ont encore frappé … dans le silence assourdissant des journaux infâmes, contre la ville vitrine, broyons-la ! LIBERTE POUR TOU*TE*S
Turin, 10 février : Attaque incendiaire contre la prison
Dans la soirée du 10 février, lors de la manifestation devant la prison « les Vallettes » de Turin, après les émeutes qui ont suivi l’expulsion du squat l’Asilo, un cortège d’une centaine de personnes a avancé jusqu’aux abords de la prison en solidarité avec les personnes interpellées, des slogans « feu aux prisons » et quelques fumigènes ainsi que des cocktails Molotovs ont été lancés sur des murs de la prison. Un incendie a ensuite été déclenché par le jet d’un engin incendiaire au-dessus de l’enceinte de la prison (le compost et les ateliers de pâtisserie-boulangerie ont pris feu), les flammes ont fait exploser des bonbonnes de gaz et un pan de l’atelier s’est écroulé un peu plus tard dans la soirée.
Au sein de la prison étaient détenues les 11 personnes emprisonnées (libérées depuis) suite aux émeutes ayant suivi l’expulsion du squat de l’Asilo et les 6 personnes incarcérées lors de l’expulsion (pour association subversive).
[Reformulé de la presse par cracher dans la soupe (revue ici-même), 13.02.2019]
Thessalonique (Grèce), 9 février : explosion solidaire contre la chambre du commerce italo-grecque
Le samedi 9 février, nous avons attaqué la chambre de commerce italo-grecque de Thessalonique, laissant un engin explosif devant l’entrée principale, une action qui n’a pas été divulguée par les médias.
Cette attaque est une réponse à la répression exercée par l’État italien, avec le dernier exemple de l’opération d’expulsion de l’Asilo de Turin.
Au petit matin du jeudi 7 février, l’occupation a été expulsée et le même matin, six compagnons ont été arrêtés sous prétexte d’association subversive.
L’occupation existe depuis 24 ans et constitue un point de référence pour les actions continues menées contre les centres de détention pour immigrés, contre les expulsions de logements populaires et contre l’embourgeoisement des quartiers.
Ce coup répressif arrive à la fin d’un climat de persécution qui a frappé les anarchistes turinois ces dernières années, notamment par des arrestations, des obligations et des interdictions de séjour, et bien plus encore.
Cette attaque est un signe de solidarité envers les compagnons de Turin qui continuent à lutter
C’est aussi un signe de solidarité avec Spyros Christodoulou, en grève de la faim depuis le 14 janvier. Tiens bon Spyros.
CRÉONS DES LIENS DE SOLIDARITÉ ENTRE LES FRONTIÈRES QUI NOUS DIVISSENT
POUR UN MONDE SANS PRISON
SOLIDARITÉ AVEC L’ASILO OCCUPATO
LIBERTÉ POUR LES 6 ARRÊTÉS
LIBERTÉ POUR BATTISTI, MORT À L’ÉTAT
LIBERTÉ POUR LES PRISONNIERS DE L’OPÉRATION SCRIPTA MANENT ET PANICO
POUR L’ANARCHIE
[Publié sur indymedia athènes]
Turin, 9 février : manifestation et bordel en solidarité
Une manifestation a eu lieu en solidarité le 9 février, des voitures et des vitrines ont été attaqués, des poubelles en feu, un bus attaqué, également les portes de la mairie … 11 personnes ont été arrêtées toutes ont été libérés (avec obligation de pointer au comico pour tous et pour six d’entre elles un avis d’expulsion « foglio di via » de la ville de Turin a été émis).
Milan, 9 février : action en solidarité avec les arrêtés du Turin
Dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9, une succursale de la poste italienne de la rue d’Agrate a été attaquée. La porte d’entrée et le guichet automatique ont été brisés à coup de marteau. Un tag a été laissé « FEU AUX CPR » ET « SOLIDAIRE AVEC LES COMPAGNONS ARRÊTES A TURIN
Bologne, 7 février : cortège en solidarité avec les arrêtés de Turin
Jeudi 7 février au soir, un cortège composé d’une trentaine de personnes « solidaires avec les personnes arrêtées à Turin et avec l’Asilo en cours d’expulsion » (texte de la banderole de tête) a traversé les rues du quartier de Bolognina avec des interventions au mégaphone, tags sur les murs et collage d’affiches autour des faits de la journée.
Les vitres et les guichets automatiques d’une BPM brisées le long de la route.
La Banque Populaire de Milan est l’une des banques actionnaires de Alba Leasing, propriétaire de l’immeuble du futur Centre de rapatriement de Modène.
[Traductions de l’italien de roundrobin par Cracher dans la soupe]
[Ecologie radicale] Dernier bouquin de Deep Green Resistance
Depuis la page fb Editions libre
Découvrez notre dernier livre : Deep Green Resistance (https://editionslibre.org/…/deep-green-resistance-un-mouve…/).
Extrait :
« Une taxonomie de l’action
Nous connaissons tous les taxonomies biologiques, qui classent les organismes vivants du règne jusqu’à l’espèce, en passant par l’embranchement et le genre. Bien qu’il existe des dizaines de millions d’espèces vivantes ayant des formes, des tailles et des habitats très différents, il est possible d’utiliser une taxonomie afin d’identifier rapidement un groupe très réduit.
Lorsque nous cherchons des stratégies et des tactiques efficaces, nous devons trier des millions d’actions passées et potentielles, dont la plupart se sont soldées par des échecs historiques ou ont abouti à des impasses. Une brève et grossière taxonomie de la résistance peut nous faire gagner beaucoup de temps et nous épargner bien des angoisses. À l’aide d’une catégorisation des actions, nous pouvons déterminer rapidement quelles tactiques sont vraiment efficaces et appropriées pour sauver la planète (ainsi que pour de nombreux types plus spécifiques d’activisme visant la justice écologique et sociale). Une taxonomie de l’action peut nous suggérer des tactiques que nous n’aurions peut-être pas envisagées autrement.
Nous pouvons schématiquement diviser l’ensemble de nos tactiques et de nos projets en deux catégories : les actes d’omission et les actes de commission (figure 6-1, « Une taxonomie de l’action », p. 285). Bien entendu, ces catégories se recoupent parfois. Une manifestation peut être un moyen de faire pression sur un gouvernement, une manière de sensibiliser l’opinion publique, une tactique ciblée de perturbation économique, ou les trois à la fois, selon l’intention et l’organisation. Par ailleurs, une tactique peut parfois en soutenir une autre ; un acte d’omission comme une grève est susceptible d’être bien plus efficace lorsqu’il est accompagné d’une propagande et de manifestations.
Avant de procéder à un rapide tour d’horizon des options taxonomiques de résistance dont nous disposons, il convient de vous avertir. L’Histoire peut beaucoup nous apprendre, mais ses leçons s’accompagnent d’un certain fardeau. Oui, les histoires de ceux qui ont choisi de contre-attaquer et de lutter sont pleines de courage, de drames et d’ingéniosité. Et, oui, de leurs triomphes et de leurs échecs, nous pouvons nous inspirer, nous imprégner. Mais ce faisant, nous apprenons également, et tel est le fardeau de l’Histoire, qu’il n’y a aucune solution de facilité.
Dans Star Trek, tous les problèmes peuvent être résolus au dernier moment de la scène finale en inversant la polarité des boucliers déflecteurs ; mais cela n’a rien à voir avec la réalité, ou avec notre avenir. Chaque victoire de la résistance a été obtenue dans le sang et les larmes, au prix d’angoisses et de sacrifices. Ce que l’Histoire nous enseigne douloureusement, c’est que les moyens de résister sont limités, qu’ils ont déjà été inventés, et qu’ils impliquent tous une lutte intense et risquée. Lorsque les résistants l’emportent, c’est bien souvent parce qu’ils ont combattu avec plus d’acharnement que ce qu’ils pensaient possible.
Voilà l’autre partie du fardeau dont nous héritons. Quand nous aurons appris les histoires de ceux qui se sont battus – quand nous les aurons vraiment apprises, quand elles nous auront fait pleurer, quand nous les aurons gravées dans nos cœurs, quand nos corps les porteront comme l’ancien combattant porte ses éclats d’obus – nous n’aurons plus d’autre choix que de combattre nous aussi. Alors, seulement, nous pourrons espérer nous montrer dignes de ce qu’ils ont accompli. Certains ont combattu dans les conditions les plus hostiles et les plus épouvantables qu’on puisse imaginer ; ils sont nos prédécesseurs dans la lutte pour la justice et pour un avenir soutenable. Mais ceux qui luttent n’appartiennent pas qu’au passé, ils existent aussi au présent [« Le verbe résister doit toujours se conjuguer au présent », disait Lucie Aubrac, NdT]. Et on ne les compte pas seulement parmi les êtres humains, mais parmi tous ceux qui ripostent.
Nous devons lutter. Si nous ne le faisons pas, nous mourrons, et pas uniquement dans le sens d’une mort physique. Lorsque vous aurez vraiment pris la mesure de l’abnégation, de la persévérance et de la bravoure dont les résistants ont fait preuve durant les périodes les plus sombres, il vous faudra soit agir, soit mourir en tant que personne morale. Nous devons combattre, non seulement pour triompher, mais pour montrer que nous sommes à la fois vivants et dignes de cette vie. »
Résumé
Depuis des années, Derrick Jensen pose régulièrement la question suivante à son public : « Pensez-vous que cette culture s’engagera de manière volontaire dans une transformation vers un mode de vie véritablement soutenable et sain ? » Personne, ou presque, ne répond par l’affirmative. Deep Green Resistance (DGR) commence donc par établir ce que les écologistes « mainstream » se refusent à admettre : la civilisation industrielle est manifestement incompatible avec la vie sur Terre. Face à l’urgence de la situation, les « technosolutions » et les achats écoresponsables ne résoudront rien. Pour sauver cette planète, nous avons besoin d’un véritable mouvement de résistance en mesure de démanteler l’économie industrielle.
Les auteurs
Derrick Jensen est un écrivain, un philosophe et un activiste états-unien, auteur de plus de 20 livres dont plusieurs best-sellers. Sa perspective est l’une des plus cruciales du mouvement écologiste. Parmi ses ouvrages, on retrouve notamment A Language older than Words, The Culture of Make Believe et les deux volumes de Endgame.
Lierre Keith est une écrivaine, féministe radicale, écologiste et militante pour la sécurité alimentaire. Son ouvrage Le mythe végétarien : Alimentation, Justice et Durabilité a été appelé « le livre écologiste le plus important de sa génération ».
Aric McBay est un militant et un petit agriculteur biologique. Il est également co-auteur, avec Derrick Jensen, du livre What We Leave Behind.
L’importance de ce livre
DGR évalue les options stratégiques qui s’offrent à nous, de la non-violence à la guérilla, et pose les conditions nécessaires à une victoire. Ce livre explore aussi les sujets, concepts et modes opératoires des mouvements de résistance et des grandes luttes de ces derniers siècles : les types de structures organisationnelles, les modalités de recrutement, la sécurité, les choix des cibles, etc. DGR n’est pas seulement un livre, c’est aussi un mouvement qui propose un plan d’action concret. Il s’agit d’une lecture obligatoire pour tout militant souhaitant comprendre les enjeux de notre temps, l’idéologie et les faiblesses de la culture dominante ainsi que les stratégies et tactiques de lutte efficaces.
Disponible sur la distro de l’Arrosoir, ici ou chez votre libraire de quartier.
Pourquoi casser des vitrines ?
Vu sur le site Wallonie Libertaire
Traduction de Crimethinc. Why break window?
Depuis le début de la révolte à Ferguson en août dernier jusqu’aux manifestations à Oakland et Berkeley de la semaine dernière, la destruction de biens est au centre d’une nouvelle vague de mobilisations contre les violences policières. Mais qu’est-ce que le vandalisme à l’encontre des grosses entreprises a à voir avec la protestation contre la brutalité policière? Pourquoi casser des vitrines?
Tout d’abord, comme d’autres l’ ont déjà dit, la destruction de biens est une tactique efficace. Depuis le Boston Tea Party jusqu’aux manifestations contre le sommet de l’Organisation Mondiale du Commerce en 1999 à Seattle, la destruction de propriétés privés a été un élément essentiel de nombreuses luttes. Il peut faire pression sur les oppresseur.euse.s ou les punir en portant un coup à leur portefeuille. Il peut mobiliser de potentie.lle.s camarades en démontrant que le pouvoir n’est pas invincibles . Cela peut forcer à parler de problèmes qui autrement seraient ignorés – nous n’aurions certainement pas de débats “nationaux” sur le racisme, les classes sociales et le maintien de l’ordre sans les actes courageux de quelques vandales à Ferguson. Enfin, il traduit un rejet sans compromis de l’ordre dominant, Ouvrant un espace dans lequel les gens peuvent commencer à imaginer les choses autrement .
Les accusations de destruction de propriétés ne font pas bon genre sur un CV ou lors d’une campagne pour le conseil municipal, mais c’est peut-être une plutôt bonne chose. Cela signifie que le vandalisme politique est généralement un acte désintéressé – et même dans le cas contraire, il se doit d’être sa propre récompense. Il y a plus de raisons de se méfier des arrière-pensées des activistes rémunéré.e.s et des politicien.ne.s en herbe que de remettre en question les motivations des vandales. Cela explique peut-être pourquoi les activistes et les politicien.e.s les critiquent.
Les vitrines représentent la ségrégation. Ce sont des barrières invisibles. Comme tant de choses dans cette société,elles offrent simultanément une vision de ce que devrait être «une bonne vie», tout en y empêchant l’accès. Dans une économie en voie de polarisation, les vitrines défient les pauvres avec des produits qu’iels ne peuvent pas se permettre d’acheter, un statut et une sécurité qu’iels ne pourront jamais atteindre. Pour des millions de personnes, les aliments sains, les médicaments et les autres biens dont iels ont besoin, représentent tout ce qui les sépare de la classe sociale supérieur, un gouffre qu’iels ne franchiront pas au cours d’une vie de dur labeur, un gouffre représenté par un centimètre de verre.
Casser une vitrine, c’est contester toutes les frontières qui traversent cette société: noir et blanc, riches et pauvres, inclus et exclus. La plupart d’entre nous sont devenus habitués à toute cette ségrégation, considérant ces inégalités inévitable, comme allant de soi. Briser des vitrine est une façon de briser ce silence, de remettre en question la notion absurde que la construction sociale du droit de propriété est plus importante que les besoins des gens autour de nous.
Selon un argument réactionnaire, les vandales saccageraient «leur propre quartier», mais c’est une façon malhonnête de parler de celleux dont le nom n’apparaît dans aucun document. La suite de l’article en cliquant ici.
[ACAB] Tout le monde déteste vraiment la police ^^
Trouvé sur la RTBF le vendredi 08 février 2019
C’est un immense tag qui a la vie dure, chaussée de Vilvorde. Sur l’un des murs du domaine royal de Laeken, où résident le Roi et la Reine, une inscription qui s’étend sur 60 mètres est rédigée en blanc et en vert. Celle-ci est visible depuis près de six mois et indique: « La police tue. 98-18. La police tue toujours » suivi de: « Semira. Mawda. La police assassine« . En marge, l’acronyme ACAB pour « All cops are bastards ». A traduire par: « Tous les policiers sont des bâtards« .
Impossible de déterminer avec précision de quand date ce tag ni l’identité des auteurs. Ce qui est certain, c’est qu’il remonte au mois de septembre dernier, au moment des commémorations de la mort de Semira Adamu. Semira Adamu, demandeuse d’asile nigériane, mourrait après avoir été étouffée par un gendarme à l’aide d’un coussin, au moment de son rapatriement forcé vers son pays d’origine. Un choc dans le pays et au sein des forces de l’ordre. 20 ans après, plusieurs associations qui viennent en aide aux réfugiés ou luttant contre les violences policières ont voulu rappeler cet événement.
20 ans de la mort de Semira Adamu, en septembre dernier, des activistes ont donc tagué une façade symbolique, celle du roi des Belges en effectuant un parallèle avec un événement récent, la mort de Mawda, deux ans, tuée par balle après une course-poursuite avec la police.
Un irrespect de la part des autorités
Depuis, impossible de passer à côté de cette inscription. Vu son ancienneté, le tag fait réagir au sein de la police. Vincent Gilles du syndicat SLFP-Police, déclare vertement: « On pourrait penser que ce tag est anecdotique mais il illustre quelque chose de beaucoup plus grave tant à l’égard de la police et des policiers qu’à l’égard de la société. Qui est responsable du fait que ce tag soit toujours là? Selon moi, toute autorité compétente et en premier lieu le propriétaire du mur qui a la responsabilité de l’effacement, voire d’entamer des poursuites. On ne peut pas imaginer que les gestionnaires du domaine royal n’aient pas vu ce tag. Reste que l’autorité administrative a également une énorme responsabilité. La Ville de Bruxelles a certainement été alertée soit par le propriétaire, soit par un agent communal. Nous constatons que le bourgmestre ou du moins l’administration communale n’a pas autant de respect qu’elle prétend en avoir pour la police et les policiers. »
[Buvons ces larmes de keufs XD XD XD]
Vincent Gilles poursuit quant au message en lui-même: « Si la police ou un policier a commis des erreurs qui ont amené à un décès ou un préjudice grave à l’égard d’un citoyen, cela n’est pas resté impuni car nous sommes en démocratie. Dès lors, il est important que cette institution qu’est la police soit respectée. Cet tag est l’illustration d’un total irrespect à l’égard de la police. Pas un irrespect de la part de l’auteur du tag, qui émet ici son opinion, quelle qu’elle soit. Mais un irrespect de la part de toutes les autorités responsables qui laissent ce tag depuis des mois. »
Le dossier est à l’étude
Contacté, le Palais royal nous répond que « les procédures concernant l’effacement du tag sont lancées« . Il faut rappeler que le domaine royal de Laeken a deux propriétaires: la Régie des Bâtiments (Etat fédéral, 49%) et de la Donation royale (51%). Ce qui rend la prise de décision moins évidente.
La Ville de Bruxelles, de son côté, dispose d’un service anti-tag. Mais celui-ci ne peut intervenir qu’après une demande formelle d’un propriétaire. Une intervention gratuite moyennant la signature d’une décharge. « Nous sommes disposés à intervenir s’il y a une demande« , conclut l’échevine de la Propreté publique Zoubida Jellab (Ecolo).
[Action directe] Qu’ils respectent leurs lois ou non, que crèvent tous les capitalistes !
Athènes (Grèce) : Attaque incendiaire contre des véhicules d’un proxénète
325 / vendredi 1er février 2019
Qu’est ce qu’il fait, le repaire d’un proxénète sur l’avenue Heraklion, hein ?
Il brûle !
A l’aube de jeudi 20 décembre 2018, une mauvaise surprise a troublé l’entière famille d’Aggelos Giannakopoulos, le patron des boulangeries « Horiatiko » et « Attica Bakeries », dans leur résidence familiale du 29 avenue Heraklion, dans le quartier athénien d’Ano Patisia. Trois des voitures familiales ont été enveloppées par les flammes, la façade a été endommagée et les fenêtres du rez-de-chaussée ont explosé. Cette résidence est le même bâtiment dans lequel, il y a quelques années, les frères Giannakopoulos emprisonnaient, faisaient chanter et prostituaient des femmes venant de l’Europe de l’Est, cela dans des clubs de lap dance qui leur appartenaient, dans des rendez-vous privés et aussi dans des « bars » sordides à travers toute la Grèce.
Histoires policières…
L’été 2007, les flics, le Procureur et des inspecteurs du Service des délits économiques et financiers débarquent dans cet immeuble. La presse relaye l’information que Angelos Giannakopoulos est à la tête d’un réseau international de traite de femmes. Des maquereaux avec les relations avec ldes agences d’emploi dans des pays de l’Europe de l’Est ramenaient des femmes, leur soustrayaient leurs documents d’identité et vendaient leurs corps à des clients. Malgré l’opération « coordonnée », les deux frères Giannakopoulos ont réussi à s’enfuir, tandis que des dizaines de petits poissons sont arrêtés ; parmi eux, ça se fera remarquer l’ex policier Konstantinos Kyrou. Les bénéfices de ce réseau étaient blanchis dans des dizaines de boulangeries et magasins tous à fait « légaux », de propreté des frères Giannakopoulos par le biais d’une société établie à l’étranger. Les recherchés étaient accusés de la traite de femmes adultes et mineures, d’enlèvement, de lésions, de trafic de drogue, de contrefaçon et de blanchissement d’argent. L’acte suivant de ce théâtre se joue seize mois plus tard, en novembre 2008, quand a lieu une deuxième opération de police, coordonnée avec l’Interpol (tout comme la première fois), qui vise les activités de Giannakopoulos.
Il arrive à nouveau à s’enfuir, malgré des dizaines d’arrestations. Tout au long de la période de sa cavale, les boulangeries ouvrent l’une après l’autre et les activités nocturnes fleurissent.
…et aventures judiciaires
Après des nombreux reports, en février 2015 commence le procès pour la première opération. La Cour d’assise condamne Angelos Giannakopoulos « à un total de 10 ans et six mois de prison, Mihail Kretou à 12 ans et six mois de prison, Eliostor Igor (citoyen moldave) à 10 ans et dix mois de prison, tandis que Konstantinos Kyrou est condamné à 10 ans ». Avec le payement d’un total de 340.000€ de caution, tout le monde est libre de continuer les affaires jusqu’au procès en Appel (qui n’a pas encore eu lieu).
En novembre dernier (2018), les trafiquants passent sous procès pour la deuxième affaire et sont acquittés, grâce aussi au fait qu’ils ont comme avocat principal Babis Lykoudis (impliqué dans les affaires Energa-hellas Power, Tsohatzopoulos et Lavrentiadis). Le réseau a pris soin soit de faire changer les dépositions, soit d’éliminer les femmes qui pouvaient témoigner à charge.
Les intérêts commerciaux (publiquement connus) d’Angelos Giannakopoulos
Giannakopoulos participe aux réseaux d’exploitation de la prostitution depuis les années 90. Au même temps, en 1999 il a ouvert le premier magasin « Horiatiko », dans le but évident d’avoir une couverture légale pour blanchir l’argent de son important chiffre d’affaire nocturne. Avant la première opération policière, ses affaires incluaient des dizaines de magasins « Horiatiko », dont K. Kyrou était chef du personnel, plusieurs club de lap-dance (les plus connus étaient le « Star », sur l’avenue Heraklion, et le « Alcatraz », sur l’avenue Sygrou) et une société offshore à Cypre. Dans le période après les poursuites et jusqu’à aujourd’hui, en plus des magasins « Horatiko », qu’il possède directement, des très nombreuses franchises sont ouvertes aussi, la chaîne « Attica Bakeries » est fondée et Angelos Giannakopoulos devient un acteur majeur dans le marché du pain, avec les magasins en mode « camps de travail » ouverts 24 heures sur 24 dans les centres de plusieurs villes. Au même temps, il ouvre des cafés et aussi l’entreprise d’importation de café « Kimbo », tout en continuant avec des nouvelles activités nocturnes et des participations dans le club « Lohan » à Gazi, ainsi que des nightclubs à Mykonos.
Nipson monan opsin
(note du traducteur anglais : expression dérivée du palindrome, en Grec ancien « Nipson anomēmata mē monan opsin », qui signifie « Lave les péchés, pas seulement le visage » ou « Lave mes transgressions, pas seulement mon visage », paraphrasé ironiquement ici de façon à signifier « Lave seulement le visage »)
Tout mafieux qui se respecte se blanchi, dans son temps libre avec… la charité. Angelos Giannakopoulos finance la ONG « Réseau grec-européen pour les femmes » (!) et parraine des syndicats et des victimes de tremblements de terre, ou du moins c’est ce qu’il prétend dans les tribunaux et sur le site de son entreprise. De plus, il attire les flash des paparazzi quand il roule des mécaniques comme un jeun marié ou se fait photographier avec des politiciens et des VIP dans des galas et des fêtes.
Si une façon de se blanchir est le système des célébrités, l’autre est l’État.
En tant que mafieux, mais aussi en tant qu’employeur, Angelos Giannakopoulos n’aurait pas survécu pendant 30 ans sans la tolérance de l’État, sa couverture et son assistance. Des « échecs » de la police à la capturer, à l’Unité d’investigation des délits financiers / Institut d’assurance sociale qui ont trouvé que ses déclarations étaient ok, tous les contrôleurs d’État et les institutions répressives le tirent d’affaire. Son visage est celui du monde du business nocturne, avec trop de cruauté et le culot. Cependant, on le reconnaît pour son image de self-made vedette de films d’amour, ce qui le rend spécial à nos cœurs. Il est le premier proxénète, trafiquant de drogue et racketteur qu’on connaît qui ne se cache pas, mais qui cherche prestige et publicité.
Des femmes brûlées sur le bûcher
Les migrantes prisonnières d’Angelos Giannakopoulos et de sa mafia sont la pointe de l’iceberg d’une société patriarcale, dans laquelle les femmes doivent être soumises à l’homme, au mari, au père, au copain, au frère, au client, au trafiquant et au client sexuel. Les récents assassinats de Helen à Rhodes et d’Aggeliki à Corfu sont des exemples de cette situation. Avec la même facilité avec laquelle elle pointe le doigt et condamne les assassins, la société grecque fait un clin d’œil aux conditions qui produisent les violeurs de la porte d‘à côté. La violence patriarcale, celle due à la classe, au genre, à la race, à la sexualité, à l’age ou tout autre forme de violence exercée par des autoritaires, ne s’arrête pas avec la punition, mais elle va plus loin : elle sert d’exemple, envoyant un message à toutes les femmes pour qu’elles restent silencieuses, obéissantes, « normales », pour ne pas être les prochaines victimes.
Cette violence est omniprésente dans la réalité d’aujourd’hui. Du regard qui déshabille, les commentaires sexistes et le harcèlement dans la rue, les agressions sexuelles sur les lieu de travail, jusqu’aux viols, les agressions et les assassinats, le patriarcat ouvre des blessures dans nos corps et nos êtres, les délimite avec l’idéologie, les institutions et leurs fonctionnement. La moralité chrétienne définit la femme comme inférieure à l’homme, tout en stigmatisant comme hypocrite, fourbe, malhonnête, sale et menteuse chaque femme qui s’éloigne du modèle de la bonne chrétienne. D’un autre côté, ce style de vie réduit la féminité à une image raffinée et lustrée, existant toujours en fonction de l’homme. Au même temps, le Capital lie les femmes aux chaînes de production, pendant que la famille leur impose le rôle exclusif de la maternité, de la procréation et du ménage.
[Propagande] Pologne : compilation de récent graff antifas
Vu sur Contra Info
[Appel] Contre la maxi prison
Vu sur Indymedia Bxl
English and nederlands below—————
Actions contre la Maxi-Prison de Bruxelles !
Février-mars 2019.
Chemin du Keelbeek, Bruxelles (Zad de Haren).
Après 9 ans de résistance, l’Etat belge et les entreprises s’obstinent en fixant les dates du début des travaux de la Maxi-Prison de Bruxelles. Fondations fin février et construction au printemps 2019. Ils peuvent planifier le début du chantier, ça ne signifie pas la fin de la lutte !
Ceci est un appel à intensifier la résistance, à tout type d’actions sur le chantier et contre les acteurs participant à ce projet de Maxi-Prison. On les mettra sous pression jusqu’à ce qu’ils arrêtent ce projet destructeur du social, de la nature et de toute perspective d’avenir appartenant au peuple !
Février 2019
Appel à actions contre le début des travaux. Le chantier se trouve au chemin du Keelbeek, 1000 Bruxelles (Haren). Si vous voulez vous joindre aux actions prévues ou/et pour plus d’infos : actionsagainstprisons@riseup.net.
Mars 2019
Festival anti-carcéral et mobilisation contre les acteurs (Etat belge et consortium Cafasso) participant à la construction de cette Maxi-Prison et pour les alternatives ! Du 22 au 27 mars, mobilisation, concerts, discussions, accueil prévu. Adresse de contact : alerte-keelbeek@riseup.net.
No prison, not in Haren, not anywhere !
Le projet de Maxi-Prison est né en 2008, au sein du conseil des ministres belges, assemblée opaque de centralisation de pouvoir. Il prévoit de détruire 19 hectares de terre arable, dernier poumon vert du nord de Bruxelles. Cette Maxi-Prison permettrait l’incarcération de 1200 personnes et, située en périphérie de Bruxelles, de les isoler loin de la ville, loin de la collectivité. Le chantier est commandé par l’Etat belge et est exécuté par Cafasso, un consortium d’entreprises abritant les multinationales les plus pourries, entre autres spécialistes de l’évasion fiscale. Aujourd’hui, le budget prévu est de plus de 3 milliards d’euros !
Contre cette Maxi-Prison, et contre toutes les taules ! Le système carcéral est un fléau !
Dans la vie quotidienne des détenu.e.s, il n’est que violence des matons, déshumanisation, isolement, stigmatisation et suppression de perspectives d’avenir.
Il nous arnaque car il fait croire qu’il règlera tous les problèmes sous un discours de sécurité, il est lâche car il impute une responsabilité individuelle lorsque nous sommes collectivement responsables, il n’est que vengeance car il obéit aux principes de punitions douloureuses.
Il s’agit d’une arme de guerre sociale, en s’attaquant à la même classe sociale, aux racisé.e.s, aux personnes refusant le formatage prévu par le système de domination et de production mis en place.
Lorsque l’on voit la répression grandissante face aux gilets jaunes, face à toute personne essayant de faire entendre sa voix, nous ne pouvons pas laisser cette prison se construire et se préparer à museler toutes les personnes désireuses de défendre leur droit !
Nous appelons à la résistance et aux actions contre la Maxi-Prison et contre toute forme de détention ! Février-mars 2019 !
NEDERLANDS——————–
Acties tegen de Mega-Gevangenis van Brussel !
Februari-maart 2019
Keelbeekweg, Brussel (ZAD van Haren).
Door het vastleggen van de data voor de aanvang van de werken, blijven de Belgische Staat en de ondernemers halsstarrig vastklampen aan de bouw van de Mega-Gevangenis en dit na 9 jaar weerstand. De funderingen worden gepland in februari en de bouw in de lente van 2019.
Het begin van de werken worden gepland, maar de strijd is zeker niet gestreden !
Dit is een oproep tot intensifiëren van de weerstand, tot elk type actie op de werf en tegen degenen die deelnemen aan dit project van Mega-Gevangenis. We zullen de druk opvoeren tot zij dit project van sociale vernietiging, vernietiging van de natuur en van elk toekomstperspectief voor de bevolking afvoeren !
Februari 2019
Oproep tot acties tegen de aanvang van de werken. De werf bevindt zich op de Keelbeekweg, 1000 Brussel (Haren). Indien jullie ons willen komen versterken en/of meer info willen : actionsagainstprisons@riseup.net.
Maart 2019
Anti-gevangenis Festival en mobilisatie tegen degenen die deelnemen aan de bouw van deze Mega-Gevangenis (de Belgische Staat en het consortium Cafasso) en VOOR alternatieven !
Van 22 tot 27 maart voorzien we mobilisaties, concerten, gesprekken, onthaal, …
Contact : alerte-keelbeek@riseup.net.
Geen gevangenis, niet in Haren en nergens niet !
Het project voor de Mega-Gevangenis is geboren in 2008, in de Belgische raad van ministers, een gesloten vergadering van gecentraliseerde macht. Het project voorziet de vernietiging van 19 hectare vruchtbare grond en de laatste groene long in het Noorden van Brussel. Deze Mega-Gevangenis zou de detentie van 1200 personen toelaten die, vermits ze gesitueerd is in de rand van Brussel, hen zou isoleren van de rest van de stad, ver van de gemeenschap.
De opdracht voor de werf werd gegeven door de Belgische Staat en wordt uitgevoerd door Cafasso, een consortium van ondernemingen waaronder de meest verdorven multinationals, gespecialiseerd in oa belastingontduiking. Op dit moment is een budget voorzien van 3 milliard euro !
Tegen deze Mega-Gevangenis en tegen alle gevangenissen ! Het gevangenissysteem is een plaag ! Het dagelijkse leven van de gedetineerden bestaat enkel uit geweld van bewakers, deshumanisatie, isolement, stigmatisatie en elke hoop op toekomstperspectief wordt hen afgenomen. Dit systeem bedriegt ons, want het doet ons geloven dat het alle problemen zal oplossen door middel van een discours van ‘veiligheid’. Het is laf want het legt persoonlijke fout ten laste, terwijl we collectief verantwoordelijk zijn. Het gaat enkel om wraak, want het past het principe toe van pijnlijke straffen.
Het is een wapen in een sociale oorlog, het valt telkens dezelfde klasse aan, viseert telkens dezelfde origines en de mensen die zich niet willen neerleggen bij een conditionering door het geïnstalleerde systeem van dominantie en productie. Wanneer we de groeiende repressie vaststellen, zoals tegen de Gele Hesjes en tegen ieder persoon die zijn/haar stem wil laten horen, kunnen we de bouw van deze gevangenis niet toelaten en ook niet de voorbereiding om iedereen het zwijgen op te leggen die haar/zijn rechten wil verdedigen !
We roepen op tot weerstand en tot actie tegen de Mega-Gevangenis en tege elke vorm van detentie ! Februari-maart 2019 !
ENGLISH———————–
Actions against the Brussels Maxi-Prison !
February-March 2019.
Chemin du Keelbeek, Brussels (Zad de Haren).
After 9 years of resistance, the Belgian state and the companies still insist on starting work on the Brussels Maxi-Prison and have set themselves a date : to lay the foundations by the end of February and to start construction in the spring of 2019. They may plan to start building, but that does not mean the end of the fight !
This is a call to intensify the resistance through any type of actions on the building site and against the actors participating in this Maxi-Prison project. We will pressure them until they stop this project which undermines society and nature along with any prospect of a future belonging to the people !
February 2019
Call for action against the start of the construction site. The construction site is at Keelbeek Road, 1000 Brussels (Haren). If you want to join the planned actions and / or for more info : actionsagainstprisons@riseup.net.
March 2019
Anti-prison festival and mobilization against the actors (Belgian State and Cafasso consortium) participating in the construction of this Maxi-Prison and for alternatives ! From March 22 to 27, mobilization, concerts, discussions, reception planned. Contact address : alert-keelbeek@riseup.net.
No prison, not in Haren, not anywhere !
The project of a Maxi-Prison was born in 2008, in the Belgian Council of Ministers, an opaque assembly of centralized power. It plans to destroy 19 hectares of arable land, the last green lung in the north of Brussels, in order to imprison 1,200 people, far from the city, in isolation from the community. The site is commissioned by the Belgian State and is executed by Cafasso, a consortium of companies housing some of the worst multinationals, specialists in tax evasion amongst other crimes. Today, the budget is over 3 billion euros !
Against this Maxi-Prison, and against all prisons ! The prison system is a scourge !
In the daily life of the detainees, there is only violence, dehumanization, isolation, stigmatization and suppression of future prospects.
It is a scam, because it acts like more security will solve the problem, it is cowardly because it imputes individual responsibility when we are collectively responsible, it installs a system built on revenge through its obedience to the principles of painful punishment.
It is a weapon of social war, always attacking the same social classes, people of race and those who refuse the format provided by the current system of domination and production.
When we see the growing repression facing yellow jackets, or indeed anyone trying to make their voices heard, we cannot let this prison be built and muzzle all those who want to defend their rights !
We call for resistance and actions against the Maxi-Prison and against any form of detention ! February-March 2019 !
[Propaganda] La fin de leur monde
[guerre sociale] En calme
Quelque part dans le monde, dans un tribunal.. ^^