Regardez autour de vous, mais faites-le avec vos propres yeux. Voyez-vous comment la planète est devenue une gigantesque poubelle industrielle ? Voyez-vous comment les États étranglent les esprits et portent la guerre et le massacre partout ? Voyez-vous comment tout repose autour de nous sur l’exploitation et l’oppression de milliards de personnes ? Pouvez-vous encore compter les millions de morts de cet immense bain de sang sur lequel ce monde a construit ses gratte-ciels, ses supermarchés et ses usines ? Les affamés, les noyés, les massacrés, les bombardés, les irradiés, les torturés, les voyez-vous toutes ces piles de cadavres entassés ?
Peut-être. Mais tout est fait pour que vous n’en voyiez rien. Vous êtes exploités au travail, où vous accomplissez des tâches dont le sens vous échappe, sans la moindre satisfaction. Vous produisez des objets nuisibles, des aliments toxiques, des instruments de mort, des marchandises inutiles. Vous surveillez votre semblable, vous le tenez en laisse par l’administration, les papiers, les allocations. Vous êtes contrôlés à chaque instant de votre vie, tenus à l’œil par mille caméras et anesthésiés par mille drogues et ersatz. Vous êtes dégradés en votre for intérieur, car vous vivez avec, pour et grâce aux appareils technologiques qui vous dominent. Vous ne voulez plus rien qui ne soit déjà pré-formaté pour vous, vous ne désirez plus rien qui ne s’affiche déjà sur les écrans. Vous ne faites, en fin de compte, qu’obéir.
Et pourtant, c’est à vous tous que nous adressons ces paroles. Car nous nous reconnaissons aussi dans ce sombre tableau. Il faut avoir le courage de regarder les choses en face, et de se regarder soi-même dans le miroir. Que sommes-nous devenus ?
Les ennemis de la liberté sont forts. L’État dispose de puissants moyens de coercition et de contrôle (de la police à l’armée, de la prison à l’école, de l’administration aux tribunaux). Les capitalistes ne cessent de progresser dans le perfectionnement de l’exploitation. Les chercheurs rajoutent chaque jour un nouveau barreau à notre cage technologique. Les politiciens, les chefs religieux, les intellectuels au service de l’ordre tiennent fermement en main les troupeaux humains.
Mais voyez-vous, rien n’est complètement perdu. Nous en sommes convaincus au plus profond de nos cœurs. Car d’autres choses sautent également aux yeux. Hier, ce sont des régions entières qui se sont insurgées au cri de la liberté ; aujourd’hui, une vague de révolte déferle sur l’hexagone français et ailleurs. Des poignées d’insurgés lancent des attaques à tout va. Des casernes crament. Des entreprises crament. Des chantiers de nouvelles horreurs crament. Des institutions crament. Des laboratoires crament. Des antennes-relais crament. La rage montre ses dents.
Rien n’est complètement perdu. Chaque individu recèle en lui le choix de s’insurger. Seul ou avec d’autres, mais toujours en affrontant le pouvoir, en luttant. C’est le défi de la liberté qui réveille la dignité offusquée, la vie piétinée, le rêve aplati. Voilà pourquoi se battent les anarchistes, ces ennemis de tout pouvoir : réveiller la liberté, la liberté qui viendra avec un couteau entre les dents.
Début février 2019, dans la Suisse montagneuse, un anarchiste a été jeté en prison [1]. On l’accuse d’avoir appelé à la révolte contre le pouvoir, et d’avoir agi contre l’État, le militarisme et la guerre, notamment en livrant aux flammes dix véhicules de l’armée suisse sur la base militaire de Hinwill en 2015 et en brûlant une antenne-relais des services de police à Zurich en 2016.
Ce compagnon anarchiste pris en otage par l’État est le nôtre. Solidaires avec lui, continuons de conjuguer la pensée libératrice et l’action destructrice, rivant nos regards sur l’ennemi. Solidaires avec tous les prisonniers anarchistes, continuons d’aller de l’avant sur les sentiers révolutionnaires de la seule guerre qui vaille : la guerre contre tous les oppresseurs et les exploiteurs, la guerre pour la liberté. Donnons à la vie l’exquise élévation de la rébellion du bras et de l’esprit.
Solidarité avec les prisonniers anarchistes
Mort à l’État
Des anarchistes de Zurich, Franche-Comté, la plaine d’Alsace et le massif vosgien, la Meuse, Paris et banlieue, Marseille, Bruxelles, Gand, Amsterdam, Barcelone, Berlin, Munich, South London, les Alpes occidentales, Trieste, Rome, Milan, Pise, Naples, le Salento, Sicile, Montréal.
Pour recevoir des exemplaires de cette affiche, vous pouvez écrire à anarchistes_solidaires@riseup.net
Accusé notamment d’antisémitisme, un commissaire de police à la zone Midi a été déplacé
L’homme était responsable de la brigade canine. Il fait l’objet de plusieurs plaintes pour antisémitisme, mais aussi racisme, sexisme et homophobie.
La Ligue belge contre l’antisémitisme aurait préféré que le policier soit suspendu, plutôt que déplacé.
Une enquête judiciaire et une enquête disciplinaire interne sont ouvertes au sujet du commissaire à la tête de la brigade canine de la zone de police Midi. Une zone qui réunit les communes d’Anderlecht, de Forest et de Saint-Gilles.
Des plaintes en interne
Le commissaire fait l’objet de cinq plaintes émanant de membres de la brigade, soit le tiers des effectifs.
Deux policiers d’origine juive se plaignent de discrimination. Le commissaire les obligerait à écouter des chants nazis et tiendrait des propos négationnistes.
Plusieurs communautés visées
Pour le président de la Ligue belge contre l’Antisémitisme, l’officier ne s’en prend pas qu’aux Juifs. Les personnes d’origine maghrébine, les femmes ou les homosexuels font également partie des cibles du responsable de la brigade canine.
En attendant les conclusions de l’enquête, le collège a décidé de muter le commissaire.
Par ailleurs, selon nos informations, un autre officier de la zone Midi pose aussi problème. Il a fait l’objet d’une cinquantaine de plaintes pour harcèlement. Il irait jusqu’à chronométrer le temps mis par les policiers pour aller aux toilettes. Pourtant, aucune mesure ne semble avoir été prise par la direction de la zone. « Une zone où le copinage existe à tous les étages et où on se couvre les uns les autres« , selon un conseiller de police.
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Depuis RTBF info 22/02/19
Un commissariat d’Anderlecht perquisitionné, un commissaire visé
Un commissariat de police d’Anderlecht, situé rue de Neerpede dans le quartier du même nom, a été perquisitionné vendredi matin par des agents de l’inspection générale de la police, dans le cadre d’une enquête visant l’ancien responsable de la brigade canine de la zone Midi qui est basée sur ce site, révèle vendredi la télévision locale Bx1.
L’enquête a débuté il y a plusieurs mois, en mai 2018, à la suite d’une plainte déposée par la Ligue belge contre l’antisémitisme pour harcèlement et antisémitisme à l’encontre de Geert Verhoeyen. Selon Bx1, la plainte relayait les témoignages de plusieurs agents, au moins six, opérant sous les ordres de Geert Verhoeyen, qui rapportaient des faits des harcèlement au travail et des propos antisémites. Le principal intéressé aurait notamment diffusé des chants nazis dans le cadre de son travail, et insulté des personnes d’origine étrangère ou homosexuelles.
Le commissaire incriminé avait été provisoirement déplacé le temps d’une enquête interne.
Illustration de Prenzy avec vente d'impressions sérigraphiées en soutien aux prisonnier.e.s :
https://www.facebook.com/prenzyartworks/photos/a.940927672661114/2076284075792129/?type=3&permPage=1
Pour l'acquérir : antireprenzy[arobase]gmail.com
[URGENCE : ACCÉLÉRATION FASCISTE EN ITALIE]
Il y aurait évidemment tant à dire sur les luttes en cours, les gilets jaunes qui continuent malgré la répression, les camarades qui repoussent l’extrême droite à Lyon, ces derniers qui attaquent à Toulouse (en étant repoussés et en quittant la manif) …
Mais ce texte (qui risque d’être un peu long) est une urgence internationaliste, regroupant des informations importantes, des moyens d’apporter une solidarité, des éléments de contexte historique, et une réflexion sur ce qui pourrait nous arriver.
Le texte publié ici fait suite à l’expulsion du squat politique l’Asilo Occupato à Turin jeudi 7 février.
LES CENTRI SOCIALI
Impossible de raconter ce qui se passe en Italie sans contextualiser un peu. En Italie, les occupations illégales à caractère politique ne ressemblent pas tout à fait à ce que l’on connaît en France. Occupés depuis de nombreuses années, parfois les années 1970 (et ce n’est pas si rare), certains sont seulement des lieux d’activités politiques, culturelles et sociales, d’autres sont aussi des lieux d’habitation. On appelle ça un Centro Sociale (Centre social), il y a le C.S.O.A. = centre social occupé autogéré, le C.S.A. = centre social autogéré, enfin plusieurs déclinaisons de ce phénomène.
Il y en a beaucoup en Italie, ils sont des lieux importants de vie collective et d’organisation politique. Ils sont liés à ce que l’on appelle là-bas les antagonistes, et sont aussi de plusieurs couleurs politiques, traversés évidemment par des contradictions (comme toute activité humaine), des enjeux internes propres, des situations différentes, et des idéologies politiques différentes. Certains lieux deviennent moins radicaux avec le temps, d’autres tentent tant bien que mal de rester fidèles à l’esprit de leur ouverture…. Les réalités sont très diverses en fonction des lieux. On en trouve dans toute l’Italie, et dans de très nombreuses villes, parfois en belle quantité.
C’est à Rome que se trouve probablement le plus grand squat d’Europe, le Csoa Forte Prenestino dont vous pouvez suivre l’activité sur la page Eventi CSOA Forte Prenestino, occupant depuis plus de 30 ans une forteresse militaire du 19ème siècle. Big up aux occupant.e.s !
Ces lieux se sont illustrés (parfois malheureusement c’est un peu trop passé, pour d’autre lieux c’est toujours le cas) dans de nombreuses luttes. Ils ont subi une terrible répression autour du G8 de Gènes car très actifs pendant la période. Ils sont insérés dans les luttes comme le NO TAV (le notre dame des landes italien), organisent des évènements de solidarité, des salles de sport populaire, des espaces de discussion, de rencontre, des manifestations, des cortèges. des projections, des repas, des fêtes, des concerts, des débats, des festivals …
Ce sont réellement des lieux de vie. #DefendYourLocalSocialCentre
DEFENSE DES CENTRI SOCIALI & ANTIFASCISME
Ils ont souvent été déféndus par des manifestations offensives et déterminées. La police italienne se souvient encore de sa terrible déroute lors de l’expulsion du Leoncavallo à Milan en 1994, dont vous pouvez voir des images ici :
Un cortège déterminé de 100 000 personnes envahit la ville et met la police en très grande difficulté.
Nous nous souvenons aussi de la défense et de la ré-occupation le lendemain du centro sociale ESC dans le quartier de San Lorenzo à Rome en janvier 2007. Et l’on peut retrouver la trace de nombreuses histoires de ce type.
Tous, ou presque, ont en tout cas très vite compris que la ligue du nord (aujourd’hui « la lega ») ne serait pas leur amie. En effet, ce sont aussi des lieux de diffusion d’une culture antifasciste et beaucoup se positionnent contre toute forme de discrimination et d’oppression (qui est une lutte menée aussi en interne). C’est tout naturellement qu’ils ont participé ou organisé de nombreux cortèges contre les partis racistes et particulièrement la ligue du nord, bien avant que Salvini ne soit Ministre de l’Intérieur (devrait-on dire Premier Ministre tant il pèse sur le gouvernement ?).
D’ailleurs, la presse ne manquait pas de dire à chaque fois « les centri sociali dans la rue contre la venue de Salvini ».
De fait, il y a une hostilité réciproque entre les centri sociali et Salvini, aujourd’hui ministre de l’Intérieur.
Il est aussi important de rappeler que l’extrême droite a aussi maintenant ses squats, souvent appelés (par eux-même) « occupations non conformes » ou « espaces non conformes », bien moins nombreux que les centri sociali, ils se multiplient quand même ces dernières années sous l’impulsion de CasaPound. Et c’est un élément intéressant pour la suite. Mais clairement, il y a peut être cent fois plus de centri sociali que d’occupations d’extrême droite. Cela dit, c’est beaucoup moins négligeable qu’il y a 15 ans. Même si c’est un phénomène minoritaire, il reste problématique. Et c’est ce qui inspire le Bastion Social en France, ou le Hogar Social en Espagne. Bizarrement, les liens sont très forts entre ces diverses fractions, mais c’est encore un autre sujet qui mériterait qu’on s’y penche grandement.
Nous voulions simplement rappeler l’hostilité historique réciproque entre les centri sociali et l’actuel ministre de l’intérieur. On attendait le moment où il allait finalement l’exprimer par la force. Ce moment est arrivé. La guerre semble déclarée. #CheLaRabbiaEsplode
Après les évènements à Rome autour de la mort de Désirée l’automne dernier, dont nous avons parlé sur cette page. Tuée et violée dans un lieu abandonné (et non squatté politiquement), le ministre de l’intérieur n’a pas manqué d’accuser le phénomène des occupations illégales, comptabilisant les occupations politiques de Rome. Cependant, il a soigneusement évité de parler de Casapound. Il a donc appelé à l’expulsion de toutes les occupations illégales, mais a toujours écarté l’idée pour les néofascistes quand la question lui était posée.
A savoir que la mairie de Rome a enfin voté l’expulsion du siège de Casapound Italia (CPI) à Rome, édifice de plusieurs étages occupé depuis 2003, à deux pas de la gare centrale, en plein coeur d’un quartier à la mixité sociale forte. C’est une grande victoire, même si l’on en comprend toutes les limites : cette expulsion s’appliquera-t-elle ? Si oui, quand ? La police, qui vote en nombre pour CPI, appliquera-t-elle les ordres ? Le ministre de l’Intérieur va-t-il s’y opposer, lui qui prenait un selfie au restaurant avec les cadres du mouvement néofasciste ou s’affiche avec des vêtements de la marque Pivert, fondée par un des cadres de CPI? #DeuxPoidsDeuxMesures#OnPeutVousAiderALesVirer
Rappelons-le, Désirée n’est pas morte dans un centro sociale, et les militant.e.s des centri sociali du quartier ont organisé une grande vague de solidarité à la famille de la victime. Le prétexte restait tout trouvé.
La sentence n’était pas encore tombée.
EXPULSION DE L’ASILO & REPRESSION FASCISANTE
Jeudi 7 février, des centaines de policiers ont encerclé l’Asilo Occupato à Turin, lieu qui allait fêter ses 25 ans d’occupation, et selon la presse et le gouvernement très lié à des groupes anarchistes. Les occupants ont résisté comme ils pouvaient, se barricadant sur le toit. Le quartier a été bouclé par la police, les soutiens ont subi une répression violente dans la rue. La préfecture parle de « tanière de subversifs ». L’expulsion a été lancée dans le but d’arrêter des militants qui s’étaient mobilisés contre les centres de détention de migrants en Lybie.
Le site Non Fides écrit : « parallèlement, sept arrestations ont été effectuées (il pourrait y en avoir huit) dans le cadre d’une enquête menée pour une association de malfaiteur (article 270 bis) dans le cadre de la lutte contre les centres d’internement et de rapatriement des personnes migrantes.
La répression actuelle ne s’arrête pas là : dans l’immeuble en face de l’asilo, des compagnons ont décidé de faire entendre la radio directement sur le balcon, ils ont été surpris par une panne de courant provoquée par les policiers qui les attendaient en bas de l’immeuble. Des contrôles d’identité ont eu lieu dans la zone d’Aurora, mais pas seulement, la police attendait également à l’extérieur de la station de Porta Susa. À 6 heures, Via Cecchi s’est tenu un rassemblement qui s’est rapidement transformé en cortège »
A lire ici : http://www.non-fides.fr/…
Si nos calculs sont bons, il y aurait maintenant une vingtaine de personnes arrêtées et en prison suite aux manifestations et émeutes qui ont suivi. Le samedi 9 février a connu une manifestation très chaude, qui aura fait les choux gras de la presse. Une autre manifestation sauvage a attaqué la prison à coups de « bombe carta » et de molotov, réussissant à faire prendre feu à un bâtiment de la prison. La presse n’a pas manqué non plus de relever que la fumée a été incommodante pour les détenus, dont les conditions de détention auront été dégradées. On entend malheureusement moins de voix quant aux conditions de détention le reste du temps. #QuandCestLaPoliceOuLesMatonsCaVousGêneMoins
Bref, le récit des résistances serait aussi très intéressant à détailler largement, mais nous allons nous pencher sur la répression et ce qu’elle signifie. Vous en avez déjà un petit aperçu avec la citation de Non Fides.
Pour plus d’informations, vous pouvez suivre les pages Macerie, Radio Blackout 105.250, InfoAut et leurs articles (en italien mais peut être bientôt sur Infoaut_English ?) et le profil Macerie Torino. Vous retrouverez aussi quelques liens en fin du texte. On vous recommande aussi la section « macerie » du site « autistici ».
BREAKING NEWS : quand nous écrivions ces lignes, le profil Macerie Torino, principal canal d’information était encore disponible. Il a sauté dans la nuit du 13 février, entre 22h30 et 23h15.
POLICE PARTOUT, JUSTICE NULLE PART
Turin est sous occupation policière, les moindres faits et gestes des solidaires sont épiés en permanence et durement réprimés. Nous avons reçu des photos qui ont toutes été prises à Turin, à des heures et des lieux différents. Nous n’avons aucun moyen de les authentifier ni d’en donner les heures et lieux. Nous ne voudrions pas colporter de fake news, ni d’exagération. Cela dit, elles corroborent les récits que nous pouvons lire ici et là et donnent à voir une occupation policière de la ville assez terrible. Les micro-tentatives de solidarité sont nassées instantanément.
Le discours de l’état est martial, cherchant à faire peur, tant les militant.e.s concerné.e.s que la population. Il s’agit même d’une propagande à grande échelle, par voie de presse. Des articles de journaux plutôt sérieux parlent de l’attaque d’un bus de ligne avec des lacrymogènes lancés à l’intérieur par « les anarchistes ». Les fameuses grenades lacrymogènes du black bloc, c’est bien connu. #LaPoliceVousParle
Au delà de l’aspect risible de la chose, cette criminalisation massive des militant.e.s (3 sont accusés de terrorisme, les autres d’associations de malfaiteurs et/ou violences si nous avons bien compris), cette présence policière exceptionnelle en de nombreux points de la ville, cette répression judiciaire et administrative, cette propagande énorme, doivent nous interpeller toutes et tous. #ToutLeMondeDetesteLaPolice
Au détour du communiqué des occupant-e-s visible sur autistici.org (lien en bas de texte), on apprend aussi que 4 blessés graves se trouvaient à l’hôpital, que l’hôpital est investi par les forces du désordre, et qu’au moins une personne s’est vue notifier son arrestation à l’hôpital. Elle aurait été arrêtée sur le paillasson de l’hôpital aux dernières nouvelles.
Aujourd’hui se tenait un rassemblement de soutien, et la police a chargé les gens qui s’y rendaient, à l’intérieur d’un tram bondé, en tenue anti-émeute.
Nos camarades de Patria Socialista écrivent « policiers anti-émeutes qui, sur un tram plein de gens, chargent les personnes qui veulent rejoindre un rassemblement. Scènes que l’on n’avait pas vu depuis très longtemps, mais que, nous en sommes sûrs, nous verrons toujours plus, d’aujourd’hui à l’avenir » en décrivant cette vidéo de l’ACAD Associazione Contro gli Abusi in Divisa – Onlus : https://www.facebook.com/AcadOnlus/videos/448090482397342/
Une autre scène du même type, où la police bloque un tram, entre dans le tram et fait sortir de force sans raison apparente une passagère racisée, qui crie « fascistes, fascistes » : https://www.facebook.com/localteamtv/videos/389546135143388/
La police anti-émeute chargeant dans un tram bondé les gens se rendant à un rassemblement. Nous avons beau diffuser les images et l’écrire noir sur blanc, cela semble dur à croire, à admettre. Et pourtant, voilà ce qu’est l’Italie de Matteo Salvini. Voilà ce qu’est une société fascisante, qui s’assume de plus en plus. Elle ne tue pas encore ses opposants politiques de manière assumée et en nombre. Mais elle s’éloigne toujours plus des caractéristiques qui fondent les sociétés démocratiques des républiques bourgeoises que nous connaissons. Nos démocraties se durcissent un peu partout. Que ce soit Castaner ou Salvini, Orban ou Trump, nous penchons toujours plus vers Poutine et Erdogan, vers un ordre social autoritaire, voire totalitaire. #NeVivonsPlusCommeDesEsclaves
CONTRE LA REPRESSION, SOLIDARITE !
Notre arme, c’est la solidarité. De nombreux cortèges se tiennent à Turin et se tiendront probablement dans le reste de l’Italie.
Que celles et ceux qui le peuvent s’y joignent.
Il est évident qu’il semble compliqué pour beaucoup de pouvoir se déplacer. Il y a plein d’autres manières d’apporter sa solidarité.
Partager ce post, par exemple, donner à la caisse de soutien, envoyer des lettres aux camarades prisonniers, tagguer des messages de soutien sur les murs, organiser des rassemblements, une visite des consulats italiens, publier des communiqués, des articles, installer des banderoles et messages de soutien, distribuer des tracts …
Tout est à faire, pour que ça se sache. Et comme le disait Brigada Flores Magon, ça se paiera ! https://www.youtube.com/watch?v=zgWKQmy89kk
Pour écrire aux camarades (nous nous permettons de diffuser les noms, car ils ont été diffusés via le communiqué du 10 février), vous pouvez leur écrire même une petite carte en anglais, ça fera toujours plaisir, et ça apporte un soutien moral et psychologique très important :
Rizzo Antonio
Salvato Lorenzo
Ruggeri Silvia
Volpacchio Giada
Blasi Niccolò
De Salvatore Giuseppe
Antonello Italiano
Irene Livolsi
Giulia Gatta
Giulia Travain
Fulvio Erasmo
Caterina Sessa
Martina Sacchetti
Carlo De Maur
Adresse de la prison de Turin :
C.C. Lorusso e Cutugno
via Maria Adelaide Aglietta, 35,
10149 Torino TO.
Italie
Les arrestations sont nombreuses, et certain.e.s avec des accusations graves qui les contraindront à la détention pour un temps long. Nous appelons toutes les personnes solidaires à envoyer un don pour les soutenir au compte bancaire de Giulia Merlini et Pisano Marco
IBAN IT61Y0347501605CC0011856712
ABI 03475 CAB 01605
BIC INGBITD1
MASSIMA SOLIDARIETA
LIBER* TUTT*
LIBERONS-LES !
SOLIDARITE MAXIMUM
BREAKING NEWS : « 11 personnes arrêtées durant la manifestation de samedi vont être relâchées sous peu, elles pourront quitter la prison sous peu, mais elles devront se soumettre à un contrôle judiciaire : aller signer quotidiennement dans un commissariat.
Parmi les chefs d’accusations, le juge d’instruction (si nous ne nous trompons pas sur la traduction de « gip ») a confirmé seulement celui de résistance envers un agent public (comparable à celui de rébellion en France) lors de leur arrestation. La solidarité de ces derniers jours a complètement coulé les actions du préfet, du maire et du premier adjoint, leur politique de terre brûlée autour des arrêté.e.s et leur tentative de diviser les manifestants entre bons et méchants. »
dans un communiqué tout récent de Macerie, lisible ici en italien : https://www.autistici.org/macerie/?p=33338
Le comité P – la police des police déjà dénoncé pour sa partialité – fait quelques révélations sur la face immergée de l’iceberg des violences policières. Comme d’hab l’analyse des journaleux tente de nous faire gober que ce serait seulement le fait de quelques individus violents salissant la profession alors qu’il suffit de les subir un minimum pour piger que cette violence est encouragée et encadrée par la loi.
On ne veut pas de bons flics, on ne veut plus de police du tout !
RTBF le 7/02/19
Qu’est-ce qui favorise la violence policière? Un profil, un contexte, une organisation de travail? Quelles sont solutions face à ce phénomène? Pour tenter de répondre à ces questions, le comité P – la police des polices – s’est basé sur des cas précis et a sorti les dossiers de 21 policiers déjà signalés auprès de ses services pour des faits de violences.
Qui sont-ils? Ces policiers viennent de 14 zones de polices différentes, dont un service de police fédérale. Ils sont tous inspecteurs ou inspecteur en chef dans des services opérationnels de première ligne. Pour chacun d’eux, le comité P a sorti l’ensemble des dossiers mettant en cause au moins un élément de violence, sans tenir compte de la nature des faits ou l’issue de l’affaire.
Violence, menace, agressivité
Entre 2001 et 2016,531 faits – tous confondus – ont été enregistrés pour ces 21 policiers. Chacun ayant à son actif entre 12 et 47 faits. Si on va dans le détail :
–177 faits (33%) ont trait à de la violence contre des personnes ou des biens
– 105 faits (19,8%) dénoncent de l’agressivité ou de l’intimidation
-27 faits (5,1%) sont des menaces
-31 faits (5,8%) ont trait a un manque de respect ou des insultes.
La moitié de ces policiers a déjà été dénoncé pour des faits de harcèlement au travail et un quart de ces policiers a aussi été dénoncé pour des violences intrafamiliales sur leur (ex) partenaire.
3 sont spécialistes en maîtrise de la violence et 7 forment les nouveaux
A lire ce descriptif, il y a déjà de quoi avoir froid dans le dos. Mais le plus étonnant, c’est que ces policiers sont toujours en fonction. Pire, trois de ces policiers ont même obtenu le brevet de spécialiste en maîtrise de la violence et forment donc leur collègue à cette question. Parmi eux, 7 sont aussi » Mentor « , c’est-à-dire chargé d’accueillir et aider les nouvelles recrues à découvrir le métier.
Bref, tous les signaux d’alertes et filtres qui devraient s’enclencher ne fonctionnent clairement pas bien aussi sein de la police.
Pas assez de sanctions
Ainsi, le rapport du comité P souligne » le manque de mesures concrètes ayant un impact concret » . C’est le cas notamment des sanctions disciplinaires, trop peu utilisées. « Ces faits ne sont in fine pas poursuivis (ni sanctionnés), et ce pour diverses raisons telles que l’absence d’éléments concrets, une situation de parole contre parole, un dépassement du délai raisonnable ». Or, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu de violence pour autant.
Certains responsables ou chef de service restent par exemple inactifs car une procédure judiciaire est en cours et se retrouve à la fin de celle-ci hors délais pour entamer une procédure disciplinaire. A l’inverse, d’autres ne sanctionnent pas parce qu’il n’y a pas de procédure judiciaire. Pourtant, le rapport est clair: judiciaire et disciplinaire ne sont pas liés, ne poursuivent pas la même finalité, le chef ne doit donc pas se sentir lié par la procédure judiciaire.
Mais au delà des questions de procédure, l’enquête évoque aussi une forme de frilosité à sanctionner et une forme de recherche de la paix sociale. « Cette prédominance de la paix sociale peut entraîner la persistance, voire le renforcement, de comportements et d’attitudes inadéquats chez certains membres du personnel. La discipline prendra le relais quand le membre du personnel a vraiment dépassé les limites, quand culturellement la direction ne peut rien faire d’autre que d’agir sur le plan disciplinaire, » note le rapport.
Des responsables pas au courant, consentants ou démunis
Autre problème: les informations sur le » pédigrée » des policiers violents ne circulent pas assez et pas bien, que ce soit entre les services du recrutement et de la sélection, les académies et les corps de police. Ainsi, les enquêtes disciplinaires, parfois nombreuses, ne se retrouvent pas souvent dans les dossiers personnels des policiers, soit parce qu’elles n’aboutissent pas, soit parce que la loi prévoit que les sanctions soient effacées des dossiers personnels après 2 à 5 ans. Or, certains éléments peuvent être utiles aux ressources humaines ou a un chef de corps. Par exemple lorsque le policier veut accéder à de nouvelles fonctions, changer de service ou obtenir le brevet pour former ses collègues à la maîtrise de la violence.
Lorsque le policiers violent est depuis plusieurs années dans un même service, ses chefs de service sont souvent conscients du problème mais n’agissent pas toujours en conséquence. L’enquête évoque deux cas de figure. Le chef ne considère pas vraiment la situation comme problématique puisque le policier est par ailleurs très motivé et impliqué dans son travail. Autre situation: le chef voudrait faire quelques choses mais ne trouve pas de solutions car cela aurait un impact sur l’organisation du service.
Remédiation difficile
Dans certains cas, le service de contrôle disciplinaire peut proposer des formations pour le policier violent, par exemple en gestion de l’agressivité ou du stress. Mais ces recommandations ne sont pas nécessairement suivies. Soit parce que le chef du policier estime que ce n’est pas nécessaire, soit parce qu’il n’y a pas de place disponible dans ces formations.
NDLR : La démocratie représentative n’est que le paravent d’un autoritarisme servant les intérêts des oligarques. Et que ces dernier embrasseront le fascisme si leurs pouvoirs sont menacés. Sans pour autant affirmer que la démocratie directe débarassée de l’état serait la solution, tout ce que je veux..
c’est l’anarchie !
Les États, dans leur rôle de répression des individus et groupes pratiquant des activités subversives, déploient un certain nombre de moyens pour surveiller ces individus et ces groupes. Il semble qu’une partie de cette surveillance passe par la dissimulation de dispositifs de surveillance dans des espaces de vie.
Les dispositifs en question sont variés : microphones, caméras, balises de localisation. Les espaces visés peuvent être tous les espaces qu’on traverse : bâtiments, véhicules, espace public. Ces pratiques sont parfois légales, réalisées avec l’accord d’un juge d’instruction par exemple, et parfois non, réalisées par les services de renseignement hors d’un cadre légal.
On a constaté le manque d’informations disponibles autour de nous sur ce type de surveillance. Quelle est l’utilisation réelle de ces dispositifs par les services de renseignement ? Quels types de dispositifs sont utilisés ? Dans quels contextes ? Avec quelle efficacité ? Quels moyens mettre en place pour contrer ce type de surveillance ?
NDLR : Sur l’image ci dessus – si vous ne l’avez pas encore vue, on vous conseille de regarder la série The Wire. Elle relate assez bien les méthodes de surveillance des flics (micros, filatures etc).
De 2008 à 2014, l’État belge a mené une vaste enquête visant les luttes multi-formes – mais toujours en-dehors des sentiers battus – qui s’attaquaient aux centres fermés, aux frontières, aux prisons et ce monde basé sur l’autorité et l’exploitation. Dans son collimateur : la bibliothèque anarchiste Acrata, des publications anarchistes et anti-autoritaires (Hors Service, La Cavale et Tout doit partir), des dizaines de tracts et affiches, une bonne centaine d’actions, d’attaques et de sabotages… bref, la lutte contre le pouvoir sous ses différentes expressions.
Perquisitions, micros, caméras devant et à l’intérieur de domiciles, filatures, mises sur écoute, infiltrations,… ce ne sont pas les moyens d’investigation qui ont manqué. Et pourtant tout cela n’a à aucun moment permis de prouver l’existence d’un supposé « groupe terroriste anarchiste » qui n’existait que dans les schémas autoritaires des flics. Pas prêt à lâcher l’affaire pour autant, le parquet a donc dû revoir ses ambitions à la baisse, mais compte bien faire payer l’addition à quelqu’un malgré tout. C’est finalement sous l’inculpation plus malléable d’ « association de malfaiteurs » que 12 compagnons et compagnonnes seront renvoyés devant le tribunal correctionnel le 29 avril et les jours qui suivront.
Mais en fait, cela vise tout individu qui, dans sa lutte contre ce monde, part de l’auto-organisation, de l’action directe et de l’hostilité envers toute autorité. En cela, ce procès est une attaque répressive contre la lutte anti-autoritaire dans son ensemble, une attaque qui s’inscrit dans un contexte de répression toujours plus grande à l’encontre de tous les indésirables et révoltés, aux frontières comme dans les quartiers, sur les lieux de travail comme dans les prisons,…
Le 22 octobre 2018, les échéances pour la comédie judiciaire ont été fixées. Dans les mois qui viennent, la défense et l’accusation devront déposer leurs conclusions écrites concernant le dossier. Le procès débutera alors le 29 avril 2019 et est censé durer 4 jours.
Les inculpations retenues sont :
Avoir en qualité de provocateur, chef de bande ou pour y avoir exercé un commandement quelconque, fait partie d’une association formée dans le but d’attenter aux personnes et aux biens par la perpétration de crimes et de délits. (Accusation visant 3 personnes)
Avoir fait partie d’une association formée dans le but d’attenter aux personnes et aux biens par la perpétration de crimes et de délits, pendant des périodes plus ou moins longues (Accusation visant 9 personnes)
Tentative d’incendie contre le centre fermé de Steenokkerzeel lors de la manifestation sauvage du 21 janvier 2009 devant le centre fermé en question (Accusation visant 8 personnes)
Avoir commis une attaque ou avoir résisté avec violences ou menaces envers six policiers lors de la manifestation sauvage du 21 janvier 2009 devant le centre fermé de Steenokkerzeel (Accusation visant 8 personnes)
Menace d’un attentat contre les personnes ou les propriétés lors d’un lancement de feu d’artifice devant la prison de Forest le 4 octobre 2010 (Accusation visant 3 personnes)
Destruction des propriétés mobilières d’autrui lors d’une bagarre avec les chauffeurs de deux limousines à la sortie de la « Rencontre autour du livre subversif » du 15 octobre 2011, (Accusation visant 3 personnes)
Coups et blessures contre deux chauffeurs de limousine lors de cette même bagarre du 15 octobre 2011 (Accusation visant 3 personnes)
Avoir commis une attaque sur deux policiers ou leur avoir résisté avec violences ou menaces lors d’une manifestation sauvage à Anderlecht du 12 novembre 2010 (Accusation visant 2 personnes)
Coups et blessures sur un agent dans la nuit du 1 octobre 2010 (Accusation visant 1 personne)
Fabrication et transport d’armes, en l’occurrence des barres de fer, des fumigènes et des clous tordus, le 1 octobre 2010 et le 12 novembre 2010 (Accusation visant 4 personnes)
Graffitis à différentes occasions, avec la circonstance aggravante de « mobile de haine » (Accusation visant 7 personnes)
Entrave méchante à la circulation à plusieurs occasions (Accusation visant 4 personnes)
Avoir injurié des fonctionnaires européens, avec la circonstance aggravante de « mobile de haine » (Accusation visant 3 personnes)
S’être publiquement attribué le titre d’avocat honoraire (Accusation visant 2 personnes)
Si se battre pour la liberté est un crime, l’innocence serait vraiment le pire de tout.
Puis, pour revenir un peu sur cette période-là, on peut recommander : Tout doit partir. Pour la liquidation totale de ce qui nous détruit. Les numéros de ce journal sont consultables dans des différentes bibliothèques anti-autoritaires. On peut aussi les télécharger sur le net. Brique par brique. Se battre contre la prison et son monde (Belgique 2006-2011). Paru aux éditions Tumult (tumult.noblogs.org) Éclats de liberté. La lutte contre la construction d’un nouveau centre fermé pour clandestins à Steenokkerzeel (Belgique, 2009-2010). Paru aux éditions Tumult (tumult.noblogs.org) Hors Service. Recueil de textes du journal anarchiste 2010-2014. Paru aux éditions Tumult (tumult.noblogs.org)
posté le 12 décembre 2018
la lime fait toujours office de caisse de solidarité.
JUSTICE : NÉO-NAZI EN LIBERTÉ – ANTIRACISTES MENACÉS DE PRISON
Chronique de la justice en France : d’un côté, un néo-nazi violent bénéficie d’une libération très anticipée. De l’autre des anti-racistes non violents risquent la prison. Ces deux évènements ont eu lieu en même temps cette semaine. Tout un symbole.
Hier jeudi 8 novembre, des militants étaient jugés à Gap pour … avoir manifesté le 22 avril dernier contre l’extrême droite. Pour avoir soutenu des réfugiés. Ils sont donc poursuivis pour avoir fait preuve de la solidarité la plus élémentaire, avec des personnes en danger. Et devinez quoi ? Le procureur, qui représente l’État, a réclamé de la prison ferme pour deux inculpés ! Et des peines de prison avec sursis pour 5 autres militants.La justice cherche à enfermer ceux qui n’ont fait qu’aider d’autres êtres humains. Ce réquisitoire judiciaire est d’une extrême gravité, et résonne avec les récentes déclarations pétainistes du président.
En même temps, on apprend qu’Esteban Morillo, le néo-nazi responsable de la mort du jeune Clément Méric vient d’être remis en liberté. Il avait pourtant été lourdement condamné en septembre par un jury populaire, qui l’avait reconnu coupable de « coups mortels avec arme ». La justice décide donc de libérer un militant d’extrême droite violent qui vient d’être condamné par des jurés. Selon les journalistes, cette libération se voulait « discrète » et « en catimini ». S’agit-il d’une remise en liberté anticipée en échange de services ? Ce ne serait pas étonnant, tant les liens entre l’extrême droite et certains services de l’État sont profonds, et tant ce milieu regorge de balances en tout genre. Quoiqu’il en soit, cette affaire a de quoi faire rire jaune, puisque l’extrême droite passe son temps à critiquer le soi-disant « laxisme de la justice ».
Impunité pour l’extrême droite. Harcèlement répressif pour celles et ceux qui s’opposent au racisme. Malheureusement, rien de nouveau, mais toujours aussi révoltant.